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Voici les principaux enseignements de cette analyse : Ralentissement de l activité, diminution des marges, dégradation, diminution de la rentabilité, accès aux crédits durcis … expliquent la remontée brutale des défaillances des entreprises depuis plusieurs mois. La multiplication des créations d entreprises ces dernières années débouchant dans près d un cas sur deux sur une cessation d activité durant les cinq années suivant la création, alimente la sinistralité. Les retombées de la loi de Sauvegarde des Entreprises sont marginales. Une loi ne peut guère changer le cours de la conjoncture et donc affranchir les entreprises, jeunes ou plus anciennes, des cycles économiques ? La sinistralité devrait augmenter d environ 5% cette année 2008 (tout comme en 2009) et ainsi elle devrait se rapprocher de la barre symbolique des 50 000 défaillances. Cette augmentation des défaillances suit la remontée enregistrée en 2007 (+6%). Les jeunes pousses (1,4 millions de création d entreprises sur 2003-2007) sont aussi les entreprises les plus fragiles et une sur deux ne survivra pas à son 5ème anniversaire. Quand les débouchés sont mal orientés, les risques d impayés s élèvent, déclenchant ainsi une augmentation du nombre de défaillances des entreprises ne disposant pas des ressources, financières, commerciales ou autres leur permettant de tenir face à la crise. Ce n est pas un hasard si les défaillances se concentrent dans la construction, dans l immobilier et dans les services aux entreprises. Ce sont des secteurs où les créations ont été très nombreuses sur 2003-2007. L agroalimentaire n est pas épargné dans un contexte marqué par une forte flambée des prix des matières premières, tout comme le transport qui fait face à l envolée des prix des carburants.
Source : http://www.cfo-news.com/Les-defaillances-d-entreprises-vont-se-multiplier-XERFI-_a6548.html
